Je vous apporte la preuve qu'ici je suis chez moi !

Je suis tombée dessus la 1ère fois que je suis allée à la plage Lavadores, c'était au mois d'octobre.

Marrant, non ?

Vers 11h ce matin, çà m'a prit ! Il fait beau après 2 jours de grisailles, allez, hop, un tit tour à la plage.

Il y a bien celles de Porto, mais je préfère et de loin les plages de Vila Nova de Gaia.

Elles sont plus sauvages, plus authentiques, plus attrayantes avec leurs énormes rochers ronds, parfois même superposés, on se demande comment ils tiennent l'un sur l'autre.

Pour la découvrir mieux, vous pouvez regarder la vidéo sur un autre article.

Bref, à 11h38, j'étais dans le bus pour m'y rendre.

De Lavadores, je suis allée jusqu'à Madalena une autre plage.

Le top, c'est que des promenades en bois sur pilotis courent tout au long de l'océan sur 15 kms, après ? Là, je sais pas.

Ce que je sais, c'est qu'il est fort agréable de s'y balader.

La municipalité a entreprit de redonner vie aux dunes qui avaient disparu afin d'endiguer les flots un peu trop impétueux de l'océan, ce qui redonne charme et diversité au panorama.

J'ai pu également constaté que les goélands font peur aux pigeons qui font peur aux petits oiseaux marins, ceux qui tricotent des gambettes à une vitesse astronomique à tel point qu'on les croirait montés sur roulettes.

Une bonne femme avait apporté à ces z'oziaux un beau tas de graine.

J'ai pu voir aussi que lorsque les pigeons qui étaient en plus grand nombre faisaient masse sur le tas de graines, les goélands se contentaient de piétiner tout autour.

Parfois, l'un d'un eux voletait au dessus en agitant fortement ses ailes pour les effrayer et les éloigner. Tant qu'ils ne se laissaient pas intimider et restaient bien groupés, les goélands n'en faisaient pas plus.

Mais, quand leur intimiditation  les éparpillait, alors là, c'était mort et les goélands prenaient leur place. 

Belle leçon de vie, non ?

Le manège a duré un moment et je suis allée entre les rochers, me caler un peu pour admirer les vagues impétueuses se briser violemment contre les rochers, c'était marée montante.

Joli spectacle que ces gerbes d'eau qui jaillissaient et retombaient tel un feu d'artifice aquatique.

En repassant à l'endroit où il y avait combat d'oiseaux, j'ai pu voir qu'il restait plein de bouffe et plus un oiseau, c'était bien la peine qu'il se prennent le bec ! 

Vers 16h45, j'ai repris le bus en sens inverse, la fraîcheur du soir commençait à tomber.

Un bel après-midi, tel que je les aime, dans le calme et la sérénité d'un décor somptueux.