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Le Portugal, terre promise ? Puis l'italie
12 janvier 2015

Liberté, liberté chérie

Liberte-symbole-signification

 

Quel bonheur ce matin de pouvoir rester blottie sous ma couette, bien au chaud !

J'allume la radio, là, juste à portée de ma main et je reste dans mes brumes, bercée par une musique jazz.

Si c'est pas çà le vrai bonheur, çà y ressemble !

Et mon cerveau qui petit à petit emmerge me murmure à l'oreille : c'est-y pas beau la retraite.

çà c'est bien vrai. 

Combien d'années à bondir de mon lit à la première sonnerie et me précipiter sur un petit déjeuner ingurgité à la hâte.

Combien d'année à courir du bureau à la maison, de la maison aux grandes surfaces, des grandes surfaces à ma gazinière.

Combien d'années à rester enfermée dans ce bureau aux odeurs bigarrées, vestiges laissée par les vieilles rombières qui débarquaient en terrain conquis, cheveux crépés, font de teint bien appliqués en une épaisse couche leur donnant un visage de poupée de cire ! Ou du moins le croyaient-elles ! Traces de rouge à lèvres aux dents, exigeantes et imbues d'elles-mêmes.

Les hommes laissaient moins d'odeur, mais toujours cette expression qui dit : toi, ma p'tite, t'es à mon service !

Service animation jeunesse : bonjour !

Des jeunes, il n'en passait guère !

Pas de regret d'être partie avant l'âge !

2 ans de gagné sur ma vie ! Quel bonheur ! Sans regret ! Moins d'argent, mais plus de vie ! Y'a pas photo !

Et chaque jour qui passe, je profite pleinement de mes journées, et, vous savez quoi, quand on prend le temps, c'est fou comme le temps passe vite.

Arrive le soir, tiens ! Déjà !

Depuis que je suis sur la ville de Porto, je me sens bien plus libre encore.

Brisé le carcan d'Essaouira où je finissais par me sentir prisionnière.

Univers qui tient dans un mouchoir de poche, rien que la plage et la médina.

Et encore, la plage, dès que tu t'éloignes, tu risques l'agression.

Je m'en suis quand même tirée à bon compte par 2 fois.

Ah ! Ras-le-bol de cette ville et de tous ces tarés.

Je me rends compte à présent que sur le Maroc, où que j'aille, j'avais les yeux genre rétroviseur pour avoir une vue d'ensemble, je ne me sentais pas vraiment en sécurité.

Me voilà enfin dans une ville, une vraie avec plein de jolies maisons, monuments, sculptures, musées et tout et tout.

Le rio Douro qui m'invite à de longues promenades jusqu'à l'océan.

Tu flânes, tu déambules, tu gambades en toute impunité, personne pour te casser les pieds.

Je n'ai rien perdu au change, j'ai tout gagné, et, si la chaleur est un peu plus absente, pour le moment du moins, ce que Porto m'offre est mille fois supérieur.

Et chaque jour qui passe, je me dis, liberté, liberté chérie ! Car, là, enfin, je me sens libre.

 

 

 

 

 

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